Stéphane MERET est un battant, qui a du talent, c'est un jeune artiste aux multiples facettes, il est revenu me voir, un peu plus tard, et ce coup-ci, avec un projet de film... Le film de sa vie, si on peut dire... La Mairie accepta de l'aider, la MJC lui rendit bien des services... J'ai même fait la voix du grand-père... vous voyez ... mais laissons la parole à l'auteur de ce film, Stéphane MERET:
"A travers ce film, cette histoire, grâce aux images retouchées et à la musique choisie, ainsi que l’illustration sonore appropriée, je voulais à tout prix faire replonger le spectateur dans son passé, dans la période transitoire de l’adolescence au passage de l’adulte. Cette histoire vraie a forcément été vécue par une majorité de personnes, car elle réveille tous les vécus d’un individu au sein de nos familles respectives : violence, déprime, solitude, peurs, ne pas arriver à faire le deuil d’une personne disparue, le rejet des autres et de soi-même et/ou vice-versa, l’intolérance face à la différence, les préférences dans une famille etc… Grâce aux bruitages et à la musique, j’ai voulu donner une toute autre dimension à l’histoire : chaque scène comporte des bruitages et une musique différente et parfois de façon répétitive. Dans ce cas, c’est pour rappeler au spectateur les scènes qui ressemblent psychologiquement au vécu certainement similaire de chacun d’entre nous par rapport au vécu du personnage principal dans le film. Les bruitages ont été réalisés de façon à ce que le spectateur soit entraîné dans un tourbillon de stress et d’angoisse, pour ne lui laisser aucune chance de passer outre à la réalité des choses dans le vécu de notre chemin de vie lors de ce passage entre l’adolescence et l’âge adulte.... La mise en scène donne un goût amer et laisse une interprétation tellement réaliste des diverses situations, qu’on ne peut pas porter une réflexion et se dire : « merde, si j’avais su ! » ou bien encore « il n’est pas trop tard ! ». Beaucoup de questions sont, certes, sans réponses, mais au fond, c’est de chercher ce qui ne va pas et d’y remédier, non pas de façon négative, mais au contraire de la manière la plus positive possible... Le côté « paranormal », « bizarre », joue un rôle non prémédité mais très malsain ce qui plonge le spectateur dans une ambiance noire à la limite de l’angoisse allant vers un paroxysme de nature « glauque »... Le film parle de la mort et même quand il n’en parle pas, la présence de celle-ci n’est pas loin et beaucoup de symboles lui sont prêtés. C’est au spectateur de comprendre et de décrypter, grâce à un jeu de piste visuel créé pour la circonstance".
Merci, Stéphane, de cette présentation... Je conseille chaleureusement à nos lecteurs d'aller jeter un oeil sur ton site "Ciné-Lorraine" et de se rendre à l'une des 3 projections que tu nous proposes: le jeudi 8 octobre à 20h00 au Kinépolis de Nancy, le vendredi 9 octobre à 20h45 au Cinéma Concorde de Pont-à-Mousson, et le samedi 10 octobre à 20h30 au cinéma Impérial de Lunéville. Ce film, "Renaissance, les Blessures du Passé", a participé, en juin dernier, au 33ème Festival Ciné-Video-Psy de Lorquin.
Max'Dany