Certains s'étaient étonnés de l'absence de compte-rendu des funérailles de l'abbé Gilles Silvy-Leligois sur le site de l'évêché, notamment sur le site de sa paroisse, Notre Dame de Bonne Nouvelle, dont la Cathédrale est le pivot... Renseignements pris, ce n'était pas du tout volontaire, l'administrateur de ce site est une maman, qui a beaucoup de travail, et à qui il a fallu un peu de temps pour rassembler tous les textes et les chants de la cérémonie de ce samedi 6 août... Ce qui est fait maintenant... Je vous invite donc à aller visiter ce site: http://paroissenotredamedebonnenouvelle.cef.fr/spip.php?article230 où vous découvrirez le mot d'accueil de l'évêque, Mgr Papin, l'intervention du Père Robert Marchal, son compagnon de séminaire et néanmoins vicaire général de l'évêché (dont il faut signaler le courage d'avoir demandé pardon à Gilles de n'avoir pas été "assez attentifs à ce besoin d’être en confiance, de se sentir soutenu dans tes initiatives"... L'homélie du Père Pierre Loppinet, un autre copain de classe au séminaire, qui nous a rappelé la déclaration de Gilles lors de son ordination sacerdotale: "Le rayonnement des prêtres de la cathédrale, et de nombreux amis, m’ont fait connaître Celui qu’on m’avait enseigné... C’est dans une certaine image du prêtre serviteur, organisateur, désintéressé, priant, que je suis entré au grand séminaire"... Un chant écrit et composé par Gilles lui même, "Saint le Seigneur", que nous pouvons réécouter grâce à une bande son, et enfin, je vous recommande d'ouvrir tout en bas de la page, l’extrait du bulletin des vocations "Jeunesse d’Eglise N° 35", dans lequel Gilles s’était présenté, en 1973: vous verrez, c'est très émouvant... "Merci (Gilles) pour tout ce que tu as été au milieu de nous, merci pour tes initiatives, tes questions, tes recherches pour que les hommes puissent entendre la Bonne Nouvelle"... Pardonne-moi, Gilles, de ressortir cette vieille photo de la colo de Raon sur Plaine, c'était en 1964, on jouait aux officiels qui venaient inspecter les monos... Tu n'étais jamais le dernier à faire le clown, et c'est ce que j'aimais chez toi, ton sérieux et ta joie de vivre...