En ces temps maussades et quelque peu tristounets, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer: je viens de retrouver, au fond du grenier, dans de vieilles malles qui appartenaient à mes parents et que je n'avais pas encore eu l'idée d'explorer, de nouvelles cartes postales anciennes qui serviront, bien sûr, à alimenter ma rubrique du mardi, mais aussi et surtout, de vieux recueils de blagues comme les deux spécimens que voici... Sur les conseils de mon bon raton-laveur et de mes trois poissons rouges, j'ai décidé de publier, ici, sur mon blog, une fois de temps en temps, l'une ou l'autre de ces drôles de blagues du temps passé, mais que je crois toujours d'actualité... Ecoutez....
Un propriétaire d'une écurie de course de Chantilly rentrant chez lui à l'improviste, trouve sa femme en conversation très intime avec l'un de ses jockeys. Il entre dans une colère noire bien entendu et, s'adressant au jockey: "Monsieur, habillez-vous et disparaissez au plus vite, et que je ne vous revoie pas. C'est la dernière fois que vous montez pour moi"...
En arrivant à Paris, cette famille du Nord fut désagréablement surprise de ne trouver aucune place à l'hôtel. Après plusieurs échecs, le père et la mère et les deux petits garçons, 6 et 4 ans, trouvent à 9 heures du soir une chambre avec un seul lit. Tout le monde se couche. Mais au bout d'un quart d'heure, la mère pousse le père du coude et demande: "Ils dormot les tiots ?"... Le père: "Ils dormot"... 'On fait s'n'affaire ?"... On fait s'n'affaire !"... L'affaire semblait très bien marcher, quand le plus jeune des enfants, qui était au bord du lit, dégringole. Le père se lève d'un bond, recouche le petit qui ne s'est pas réveillé, et tout le monde s'endort jusqu'au lendemain. Le lendemain soir, nos provinciaux, qui n'ont pas trouvé mieux, réintègrent la même chambre. Tout le monde se couche. Au bout d'un quart d'heure la mère pousse le père du coude. "Ils dormot les tiots ?"... Le père: "Ils dormot"... "On fait s'n'affaire ?"... "On fait s'n'affaire"... Alors, l'aîné des enfants crie au plus petit: "Cramponn'to, D'siré, v'là qu'ils recommencent !...